SPORTS TRADITIONNELS POLYNESIENS

Publié le par Famille DUBOIS

Au cours de nos vacances de juillet, nous avons eu l'occasion d'assister à une journée de démonstration de sports traditionnels Polynésiens et de danses polynésiennes.

Nous avons notamment adoré une troupe de danseurs et danseuses Marquisiens, dont un des participant n'est autre ... qu'un de mes élèves.

 

Un certain nombre de sports traditionnels prédominent dans la culture polynésienne bien avant l’arrivée des premiers Européens. Ces activités sportives sont inscrites logiquement dans les programmes du Tiurai puis du Heiva i Tahiti. Le Heiva attire un public aussi nombreux que varié car il allie des manifestations culturelles, des compétitions sportives et des réjouissances populaires. Des sports traditionnels polynésiens sont à l’honneur lors des manifestations du Heiva :

 

Le lancer de javelot, le teka...

A l’époque, il s’agissait d’un jeu cérémoniel que l’on pratiquait lors de réunions rituelles. En ces temps reculés, les participants devaient, tout comme pour le tir à l'arc, lancer leur javelot le plus loin possible. La technique consistait à le faire rebondir pour qu’il glisse encore plus loin. Même les femmes étaient autorisées à participer au teka. On utilisait de fins bambous d’environ 1,50 à 2 mètres. En tête du javelot, des fibres tressées enserraient une pierre taillée qui permettait d’équilibrer le projectile.

 

Aujourd’hui, le concours de lancer de javelot consiste à percer une noix de coco fichée au sommet d’un mât à 9, 50 mètres de hauteur.

Les concurrents étant placés à une distance de 20 mètres du poteau. Les spécialistes dans ce domaine viennent la plupart du temps des Tuamotu, chacun faisant preuve d’une dextérité et d’une technique remarquable, pour propulser leur javelot, déjouer les facéties du vent, et surtout percer la noix de coco. Les javelots utilisés mesurent de deux à quatre mètres de long et sont taillés dans un arbre local appelé « Purau ». Il existe des concours individuels et des concours par équipes.

Le vainqueur est le concurrent qui aura planté son javelot le plus près possible du sommet de la coco.

 

Le lever de pierre :

Cette discipline est aussi très appréciée du public. Il s’agit de soulever une pierre aux formes arrondies et de la tenir 3 secondes sur l’épaule avant de la laisser retomber sur le sol. C’est une très ancienne tradition des Australes et notamment de l’île de Rurutu. En général, la pierre de forme ovale pèse de 80 à 140 kilos. Là aussi, la technique compte énormément dans la pratique du lever de pierre. Chaque concurrent a droit à deux tentatives pour hisser la pierre sur ses épaules en un minimum de temps. Autrefois, la pierre était enduite de monoï, ce qui compliquait la tâche des guerriers et des chefs qui s’affrontaient pour savoir qui était le plus fort.

 

 

 

 Le concours de coprah :

Il s’agit à ouvrir, en un minimum de temps, les noix de cocos entières « ha’ari », à en extraire entièrement la pulpe, à les stocker dans le sac prévu à cet effet et à nettoyer l’emplacement. Ce concours est pratiqué par équipes de trois personnes ( hommes ou femmes ) : un des concurrents casse les noix en deux avec une hache, le second sépare la pulpe blanche de la coquille avec un couteau courbe, le troisième alimente le premier en noix de coco, puis rassemble la pulpe pour la mettre en sac, ce concours est aussi pratiqué en concours individuel ( hommes ).

 

 


JOURNEE SPORT POLYNESIENS JUILLET 2011 - diaporama flash

Publié dans SPORT

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V
<br /> <br /> c'est mieux ça comme sport polynésiensallez je vais au kiné il va me faire fermer ma grande gueule lui<br /> <br /> <br /> <br />
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V
<br /> <br /> je le fais avec un bras çaau parcours santé du dimanche<br /> <br /> <br /> <br />
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